Sous titre : « Apres tout ce que j’ai fait pour toi ».
Pourquoi, aborder ce sujet ?
Nous connaissons des temps troubles en politique,ce qui a pour conséquence, que notre président de la république, a éprouvé le besoin de dissoudre l’Assemblée Nationale, provoquant par ce fait, des élections législatives anticipées.
Ce fait, à lui seul, a pour conséquence, qu’au sein d’un parti de droite, ainsi, qu’au sein d’un parti de gauche, la notion de loyauté se trouve particulièrement posée sur la sellette, ce qui justifie, le fait d’interroger cette notion.
Définitions : Qualité, caractère de quelqu'un, de quelque chose qui est honnête, loyal : Faire preuve de loyauté envers ses amis.
La loyauté est une qualité morale. La loyauté est le dévouement envers ses engagements (cause, personne) et à obéir aux règles de probité.
Définition au ministère des armées (tiens tiens tiens), « La loyauté ne signifie ni conformité ni soumission. Elle est l'acceptation et le respect d'un contrat moral et de règles de transparence au sein d'un groupe ».
Il est interpellant, que l’usage qui est fait de ce mot, nulle part (ou bien j’ai la vue basse), ne fait référence à la hiérarchie, au sein du groupe, et notamment, depuis des temps immémoriaux, au sein des familles, qu’on pourrait appeler, « loyauté trans générationnelle ».
Ainsi, selon un schéma inscrit dans notre inconscient, au prétexte que nos parents ont veillé sur nous, nous ont torché le cul, nous ont nourri, et aient veillé, sur nous depuis notre naissance, les enfants seraient sensés, une fois devenus adultes, n’avoir d’yeux que pour leurs parents…
Ok, je caricature…
« Mais pas tant que ça ».
C’est selon ce schémas, donc, que nous sommes sensés, prendre soin de nos vieux, pour dire les choses, plus clairement.
Quand on a eu la chance, d’avoir été aimé(e) de ses parents, et que ce fût le cas, on peut le comprendre.
Helas, trois fois hélas, tout le monde n’a pas cette chance.
Et quand papy et mamy, se retrouve terminer leurs jours, en EHPAD, il arrive que la facture soit présentée, à des enfants, alors, que précisément, ils n’ont pas été bienveillants, voir, ont été des parents négligents.
Hélas, dans ces cas de figure, il arrive souvent, que les enfants devenus adultes, souffrent trop pour se permettre le luxe, de prétendre revendiquer, de refuser de payer pour leurs parents, anciennement négligents….
Car oui, les mauvais parents, ça existe…
Ma maman, n’en revenait pas, quand je lui expliquais ça, quelquefois.
Ca n’était évidemment pas d’eux, dont il était question.
Ce principe de loyauté, donc, est observable aussi, dans n’importe quelle entité sociale, d’ordre pyramidal, avec, en theorie, à la tête, les plus anciens, et plus vous allez vers le bas de la pyramide, plus les sujets sont jeunes, « devant le respect, à ceux, du dessus », etc.
Je parle là, évidemment, du schema conventionnel, et profondément encré dans nos inconscients.
Ainsi, au sein de n’importe quelle entreprise, il n’ya guère que quand c’est le patron, plus jeune, qui ait créé son entreprise, que cette hiérarchie est respectée, sinon, n’importe quel salarié, qui voit, être embauché, quiconque, plus jeune, et davantage diplômé, surtout, s’il a les dents qui rayent le parquet, et les rivalités apparaissent inévitablement.
Il n’est pas question, dans mon esprit, de porter un jugement, sur les uns ou sur les autres, mais plutôt, de mettre en avant, que ce schémas traditionnel, et je dirai, presque animal, conditionne, au-delà, de ce que l’on soupçonne, nos comportements.
Ainsi, au sein d’un parti politique, il en va tout autant…..
Combien de fois, déjà, n’ai-je ne entendu, des jeunes, qui tentent de s’immiscer, au sein d’un parti, par des commentaires, parfaitement justifié, et bienvenus, qui prennent conscience, que de toute façon, on ne tient jamais compte de leurs remarques, quel que soit le parti politique dont il serait question.
« Et si nous rajoutions, un zeste de perversion » ?
Bon, là, autant dire, que ce que je raconte là, n’est rien de moins, que la constante, la plus absolue, qui ait existé, en politique…
Comment, vous dites , pire, en démocratie ?
Ha, non non…
Les manipulations, et les coups bas, se produisent tout autant, sous les dictatures….
Sauf, qu’en dictature, ceux qui en font les frais, tombent bizarrement des fenêtres, parce qu’ils ont eu des envies soudaines de se suicider, alors qu’en démocratie, la Justice est susceptible, de venir y fourrer son nez.
La perversion dont je vous parle là, et qui instrumentalise, le principe de loyauté, est parfaitement opérationnelle, aussi, dans les différentes mafias, depuis le début de l’humanité, même si elle ne s’appelait pas ainsi.
Comment ça fonctionne ?
Il s’agit, de créer, chez celui, ou celle, que l’on souhaite asservir, un principe de loyauté, là, où justement, il n’existe aucune raison particulière, qu’il eut existé.
Par exemple…
Vous avez un gros problème d’argent.
Il vous faut trouver une solution.
Vous trouverez toujours, quelqu’un, qui sera pret à vous en prêter, contre certains services.
C’est selon ce principe, que certaines femmes, arrivent à tomber dans la prostitution, par exemple, ou transformées, en mules, (des hommes, ou des ados, selon ce même principe), c’est-à-dire, transportant de la drogue, pour honorer, une dette, par exemple…
Certains prétendront, qu’il s’agit là, de milieux peu recommandables, dans les bas d fonds de la société, et qu’il suffit de s’élever un peu, socialement, pour ne plus risquer, d’y être confronté(e)…
Il est vrai, que depuis qu’un président de la république, nous avait expliqué, que l’on trouvait du travail, en traversant la rue, plus rien ne nous étonne.
Ce type de perversion, concerne absolument toutes couches de la société, et trouvent encore plus de résonnance, au fur t à mesure que l’on se rapproche, d’un quelconque pouvoir…
Des lors, qu’un jeune, se trouve boosté(e), dans un contexte, qui est en dehors de la convention, diplôme, période d’essai, justifications vérifiable, bilan de compétence, on doit toujours veiller à ce que cet aspect de la relation avec un supérieur, ou une supérieure, ou collaborateur ne soit pas terni, par un principe un loyauté, qui serait caché, et qui pourrait devenir toxique, dans la relation, quelquefois, professionnelle.
« Apres tout ce que j’ai fait pour toi »….
Quand on fait quelque chose, pour quelqu’un, on doit ne le faire, que pour lui, ou pour elle, y compris, quand il s’agit de nos enfants.
Si l’on vit, le fait, qu’il ou elle s’écarte, dans une voie, qui n’est pas conforme à nos desirs personnels, ça signifie alors, qu’on a aimé, nos enfants, de façon tronquée, pour notre satisfaction personnelle, et pas pour les voir, heureux, eux, dans le fait, de se réaliser.
Cette triste réalité a montré des parents, qui en font fait trop, par trop d’argent, le plus souvent, ce qui était un moyen déguisé d’acheter ses enfants, pour s’assurer qu’ils suivront un chemin conforme à nos désirs personnels.
Nos enfants, ne sont pas à vendre… Ce sont leurs ambitions à eux, exclusivement, qui doit dicter leurs choix.
Puis arrive le moment, de toute façon, où il faut bien « tuer le père ».
Nous sommes dans le symbolique, faut-il encore le préciser.
Il est interpellant d’observer, alors qu’helas, les femmes sont davantage impliquées, comparativement au père, dans l’éducation des enfants, que cette expression d’ordre psychanalytique, n’est jamais utilisée, pour la mère, vis-à-vis de ses enfants, alors que précisément, nous sommes concernées, par ce phénomène de façon équivalente, comparativement aux pères.
Est il absolument necessaire, de faire remarquer, que cette formule est tout aussi verifiable dans le domaine de la politique, et des partis, plus spécialement ?
Et pour ceux qui douteraient de mes propos, au sujet de l'histoirede Rouenen politique, apres la seconde guerre mondiale, je vous recommande un film, qui s'appelle, "le Juge Fayard".
Françoise Niel Aubin, artiste.
