Françoise Niel Aubin, artiste.

aviculture

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Confinement de volailles, « élevées en plein air ».

Par Le 11/12/2021

Des qu’on parle confinement, on évoque le nôtre, au sujet du covid, que j’espère, comme beaucoup de nos concitoyens, ne pas avoir à revivre.

http://www.confederationpaysanne22.fr/

 Mon ouvrage, où je parle d’aviculture, évoque les problèmes sanitaires, liés à l’élevage de volailles, destinées à la consommation

 Certes, mon expérience ne vaut, que par mon côté amateur, et donc par définition, non professionnel.

 Il est déjà disponible, en version numérique, en suivant ce lien :

 https://editions-sydney-laurent.fr/livre/la-poule-aux-oeufs-ne-dort-que-dun-oeil/

Le problème en vérité, est au moins aussi philosophique, que purement sanitaire….

 Objectivement, revendiquer de confiner des animaux d’élevage en intérieur, pour ne pas qu’ils soient contaminés, par des animaux sauvages, semble une aberration, si l’on observe que plus un animal est « sauvage », justement, moins il devrait être perçu comme un ennemi potentiel, vis-à-vis de l’être humain et ses élevages en batterie…

 Oui, je parle, là, du point de vue strictement philosophique….

 Certains trouvent déplacé et non avenu, je suppose, que j’arrive avec mes bottes pleine s de merde, excusez-moi, pleine de philosophie, pour juger d’un problème aussi pointu sur le plan sanitaire…

 Certes, je comprends….

 « Philosophiquement », vouloir écarter la philosophie des problèmes agricoles, c’est strictement écarter l’agriculture de sa fonction la plus sublime, et des plus spirituelles, qui réside je vous le rappelle dans le fait de nourrir l’humanité… Nous sommes bien d’accord ?

 Vous ne l’avez pas perdu de vue, je l’espère.

 Bien…. L’Influenza, appelée, aussi, H1N1, est apparue strictement dans des élevages confinés à la base, c’est-à-dire, confinés pour des raisons purement industrielles, intimement liées au mode d’élevage et de production, qui est ici remis en cause….

 C’est-à-dire que dans les élevages dont il est question, les volailles n’ont jamais vu, ni un ver de terre, et pas d’avantage un brin d’herbe.

 On appelle, ça, aussi, des élevages concentrationnaires, ce qui en dit long.

 On sait d’autre part, que dans ce type d’élevage justement, les volailles subissent dès leur plus jeune âge de poussin, une injection d’environ une dizaine de vaccins et d’antibiotiques, qui leur sont injectés, en prévention.….Logique, pour le vaccin, mais beaucoup moins, pour les antibiotiques, précisément.

 Ce qui en résulte, réside dans le fait que la nature, elle fait son œuvre, et entre en résistance, à cette hyper médication en fabriquant des germes résistants….

 Comment ce processus, se produit-il , je n’en sais rien, je ne suis pas « devin », et encore moins devine….Pas d’avantage « influenceuse », d’ailleurs, encore qu’on peut en discuter.

 Résultat des courses, on se retrouve avec des élevages, qui font tout, pour proposer des volailles, qui tendraient à se rapprocher d’une santé qui serait naturelle, et ce sont eux, qui subissent de plein fouet, une politique sanitaire toxique, sur le plan sanitaire. On a vu, ce que ça a donné, dans le sud-ouest, avec les canards, les années passées, ou les vides sanitaires eux, même, y compris très long, ne parvenaient plus à enrayer la machine… Et pour cause, hyper vaccination, induit, hyper résistance…

 Tant que cette notion, ne sera pas inscrite, en lettre d’or, dans le cerveau des décideurs, les éleveurs resteront dans la merde jusqu’à la ceinture., et croyez-moi, la fiente de volailles, ça ne sent pas la rose, je connais.

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La poule aux œufs ne dort que d'un œil.

Par Le 08/10/2021

Aujourd'hui, journée de l'œuf.

Qui l'eût cru, Lustucru...

Car, comme le disait une célèbre pub, quand on était enfant :

"Les pâtes Lustucru ont quelquechose en plus, des oeufs frais, des oeufs frais".

Ceci est une spéciale dédicace, destinée a qui s'y reconnaitra.

 Le titre est celui de mon ouvrage à paraitre, aux éditions Sydney Laurent. La sortie est prevue, pour novembre.

 Résumé:

« Inclassable », c’est le qualificatif, qui revient souvent, au sujet de mes écrits.

 C’est ce qu’on dit de moi plus largement, que ce soit sur mon physique,  que je qualifierai « poliment » de généreux, ou qu’il s’agisse d’autre chose…

 Vous viendrait il à l’idée, un jour, de faire entrer une poule, dans une case ?

  Moi, non, excepté, un poulailler de belle taille, pour qu’elle y dorme.

 Ainsi, je revendique, si original soit-il, que de m’interdire en tant que poule, d’entrer dans des cases symboliquement, au chausse pied, équivaudrait bien à condamner l’élevage en batterie….

 Opportunisme d’autrice, diront certains ? La comparaison pourtant, ne me semble pas si déplacée, non ?

 Oscillant, entre souvenir personnels, rapprochements entre artistes sur le sujet, et conseils purement techniques, à moins que ça ne soit que philosophie, cet ouvrage n’ambitionne rien de moins, que de développer de multiples raisons auxquelles on ne pense pas nécessairement, qui abordent le sujet de l’aviculture, en tant qu’amateur.

 Biographie:

Ma plume, disais je…..

 Elle fait du mieux qu’elle le peut, pour me sauver quelquefois, comme le disait Anne Sylvestre, en chantant, « écrire, pour ne pas mourir », et s’amuse des noms, comme « Leforestier », à moins que ça ne soit « Charlebois »….

  Je prête toujours une attention toute particulière, au noms que portent les gens qui seraient justifiés, j’en suis convaincue, par le fait qu’un très lointain aïeul, aurait exercé une telle profession, et aurait justifié de porter ce nom, ce qui en vérité, semble d’une logique déconcertante.

 Mais pourquoi, parler de bois ou de forêt, dans un ouvrage dédié à l’aviculture ?

   Je remarque, que de vouloir détenir quelques volailles, plus si affinité, n’est envisagé philosophiquement, que dans une volonté de témoigner d’une forme de contemplation, même si on n’en est pas toujours conscients, et d’une volonté de retrouver une forme de plénitude vis-à-vis de la nature,  ce qui à mes yeux est indissociable d’un intérêt porté à la flore et la faune, dont elle dépend.

   Il est bon de noter que si certains parents trouvent légitime (ce qui n’est pas mon cas), d’acheter à leurs enfants des maisons en plastique, pour qu’ils jouent sur la pelouse, jamais encore on a pu observer, des particuliers acheter des poulaillers en plastique, ni vu encore à ma connaissance, une quelconque jardinerie, ou un vendeur de matériel avicole, proposer de tels poulaillers…

 Comme quoi, il semblerait que la conscience écologique, profite plus aux gallinacées qu’aux enfants.

 La nature humaine, décidément est bien étrange.

 Extrait 1.

Ma troisième fille âgée de quelques années, 5 ou 6 ans, peut-être, arrivât un jour dans la cuisine, avec un oisillon, tombé du nid….

    Si encore ce dernier, avait été armé de quelques plumes, juste histoire de ressembler à quelques chose …..

    Non, véritablement, NON. Incroyable…On eût dit, une sorte de petit tas d’os, yeux fermés, avec juste la peau, et pas le moindre duvet, et encore moins de plumes.

    Je suppose qu’il avait du éclore, un jour ou deux avant, puisque l’on ne pouvait que l’imaginer encore dans son œuf, et je dois avouer que vu le peu de chances de le tirer d’affaire, il est tout à fait probable, que j’ai du penser très fort, « il aurait été bien inspiré, d’y rester »…..

    Quoi, qu’il soit, avec le regard suppliant de la petite Charlotte, il me fallait bien me rendre à l’évidence…… Françoise, tu t’écrases et tu obéis à ta fille »…..

    Je dois bien reconnaitre que le spectacle qu’il me donnait, me disait extrêmement fort que ça serait pour elle, sa première expérience, pour lui apprendre ce que c’était que la mort…

    Que ça arrive dans quelques heures (il ne bougeait quasiment pas, épuisé, je suppose), ou bien les jours suivants, la leçon serait toujours bonne à prendre.

    On commençât donc, en parfaits autodidactes, à mettre tout en œuvre, pour le sauvetage que Charlotte attendait tant, et on mit alors toute notre imagination, à lui faire entrer dans le gosier, un truc qui soit de nature à faire poindre de sa part le moindre sursaut de vie.(…).

Extrait 2.

Je dois avouer ma relative méconnaissance, sur l’historique de la domestication des animaux sauvages, jusqu’à il y a quelques siècles.

 Je la connais suffisamment cependant, pour savoir diverses choses sur le sujet, notamment sur le fait que cette sélection était très empirique et teintée exclusivement de darwinisme .

 En effet, si l’on choisissait de croiser telle poule avec telle  coq,  les résultats plus qu’hasardeux devaient s’accommoder de la sélection naturelle, qui de façon non contrôlée comme dans la nature, éliminait les plus chétifs ou les moins adaptés au climat, ou  la nourriture, donc, au terroir où l’apprenti sélectionneurs vivait.

 Ces sélections empiriques avaient aussi pour objectif de sélectionner certains animaux pour répondre à une demande particulière qui était relative au nombre de personnes ou si vous préférez d’enfants, des familles à la campagne qui comptaient  un nombre souvent élevé d’enfants. Cette sélection s’exprimait aussi, dans la culture, dans les potagers notamment.

   J’en tiens pour preuve notamment, en Normandie que je crois connaitre « pas trop mal » qui avait sélectionné  le chou de saint Saëns », chou bisannuel absolument monstrueux tout aussi énorme que l’était le lapin normand, couleur garenne et qui fait partie des géants, côté race cunicoles.

   A chaque guerre, hélas le processus de sélection, non seulement s’arrêtait mais surtout régressait, et pour cause.

 Quand il s’agit de sauver sa peau et notamment de faire face aux famines, on a bien d’autres chats à fouetter que de s’occuper de sélection, le court terme, alors, prenant largement le pas, sur le long terme, sachant que le processus de sélection précisément, ne peut s’envisager que sur le long terme.

Raison supposée pour laquelle il ne serait pas le prochain à être édité, parce que celui sur les gafams, semble plus urgent....En somme "ça se bouscule au portillon". je dirai même, à la trappe du poulailler.